L’Intelligence artificielle Apple devient Perplexity ? Notre analyse.

L’intelligence artificielle d’Apple accuse un retard considérable face à ses concurrents, alors que la firme dispose pourtant d’une réserve de liquidités estimée à près de 300 milliards de dollars. Ce paradoxe est d’autant plus frappant que l’action de la marque a chuté de 20% depuis le début de l’année. Apple Intelligence, officiellement lancée le 10 juin 2024 lors de la WWDC24, n’a pas encore réussi à combler les attentes des utilisateurs et des investisseurs.
Cependant, une solution stratégique pourrait changer la donne : l’acquisition potentielle de Perplexity. Valorisée à 14 milliards de dollars, cette opération représenterait à peine 5% des liquidités d’Apple, mais pourrait transformer radicalement l’avenir de l’intelligence artificielle de Apple. Nous avons analysé pourquoi cette acquisition serait logique, notamment quand on sait qu’Apple a déjà réalisé des rachats majeurs comme Beats pour 3 milliards de dollars. À titre de comparaison, Microsoft a finalisé l’acquisition d’Activision pour 69 milliards, démontrant que les géants technologiques n’hésitent plus à investir massivement dans des domaines stratégiques.
Pourquoi Apple est en retard sur l’intelligence artificielle
Dans la course à l’intelligence artificielle, Apple se retrouve étrangement à la traîne. Malgré sa position de leader dans le domaine des technologies grand public, la firme de Cupertino peine à s’imposer face aux géants de l’IA. Cette situation paradoxale mérite qu’on s’y attarde, car elle révèle les défis auxquels la marque à la pomme doit faire face pour rester pertinente dans un paysage technologique en pleine mutation.
Un lancement décevant d’Apple Intelligence
Le 10 juin 2024, lors de la WWDC24, Tim Cook a finalement dévoilé Apple Intelligence avec un enthousiasme certain. Pourtant, ce lancement tant attendu s’est avéré décevant à plusieurs égards. Premièrement, les fonctionnalités présentées semblaient en retard par rapport à ce que proposent déjà les concurrents depuis plus d’un an. La réécriture de texte, les résumés automatiques ou la génération d’images sont des capacités que ChatGPT, Gemini ou Claude maîtrisent déjà parfaitement.
Deuxièmement, l’approche d’Apple s’est révélée excessivement prudente. La firme a d’abord limité les capacités de son IA, préférant une mise en œuvre progressive plutôt qu’une révolution immédiate. Cette stratégie, bien qu’alignée avec la philosophie habituelle d’Apple – « faire moins mais mieux » – a déçu de nombreux observateurs et utilisateurs qui attendaient une réponse plus ambitieuse face aux avancées rapides de la concurrence.
En outre, le calendrier de déploiement s’est avéré particulièrement lent. Les fonctionnalités annoncées ne sont arrivées que progressivement avec iOS 18, et certaines ne seront disponibles qu’en 2025. Cette lenteur contraste fortement avec le rythme effréné des mises à jour de ChatGPT ou Gemini.
Comparaison avec Google, OpenAI et Meta
Face aux autres géants technologiques, le retard d’Apple devient encore plus flagrant. Google, par exemple, a intégré son IA Gemini directement dans son moteur de recherche, son navigateur Chrome et son système Android. L’entreprise multiplie les expérimentations et n’hésite pas à prendre des risques pour rester à la pointe.
OpenAI, de son côté, a transformé le paysage de l’IA avec ChatGPT et ses modèles GPT successifs. La startup a su créer un produit grand public qui a attiré plus de 100 millions d’utilisateurs en quelques mois seulement. Son approche d’amélioration continue lui permet de maintenir une avance significative.
Meta n’est pas en reste avec son modèle Llama, disponible en open source, qui permet aux développeurs du monde entier de créer des applications basées sur l’IA. Cette stratégie d’ouverture contraste fortement avec l’approche fermée d’Apple.
En comparaison, Apple Intelligence semble manquer d’ambition et d’ouverture. Tandis que ses concurrents proposent des assistants conversationnels capables de répondre à presque n’importe quelle question, Apple se concentre sur des fonctionnalités limitées et contrôlées. Par ailleurs, la firme n’a pas encore trouvé de réponse convaincante à ChatGPT ou Claude, se contentant d’améliorer Siri de façon incrémentale.
Les attentes du marché et des utilisateurs
Les utilisateurs d’Apple ont longtemps été habitués à des produits innovants qui redéfinissent les catégories. Cependant, cette fois-ci, l’attente est différente. Beaucoup espéraient qu’Apple apporte sa vision unique à l’IA générative, comme elle l’avait fait pour les smartphones avec l’iPhone.
Les analystes financiers ont également exprimé leur déception, ce qui explique en partie la chute de 20% de l’action depuis le début de l’année. Le marché attend d’Apple qu’elle démontre sa capacité à innover dans le domaine de l’IA, considéré comme le prochain grand territoire de croissance technologique.
Les utilisateurs fidèles à l’écosystème Apple espèrent, quant à eux, que l’intelligence artificielle apportera une valeur ajoutée significative à leurs appareils. Ils souhaitent des fonctionnalités qui s’intègrent parfaitement à leur quotidien numérique, tout en respectant leur vie privée – une valeur chère à Apple.
Au final, ce retard d’Apple dans le domaine de l’intelligence artificielle pose question. Est-ce le résultat d’une prudence excessive ou d’une difficulté réelle à s’adapter à cette nouvelle ère technologique? Une chose est certaine : pour maintenir sa position privilégiée, la firme de Cupertino devra accélérer significativement ses efforts en matière d’IA, ou bien trouver une solution externe – comme Perplexity – pour combler rapidement son retard.
Les limites actuelles d’Apple Intelligence
Dévoilée en grande pompe lors de la WWDC24, Apple Intelligence présente encore plusieurs limitations qui freinent son adoption et son efficacité. Malgré les efforts de la firme de Cupertino pour rattraper son retard, l’analyse des premières versions de cette technologie révèle des faiblesses substantielles qui méritent notre attention.
Fonctionnalités encore incomplètes
La version actuelle d’Apple Intelligence souffre d’un manque de fonctionnalités clés par rapport à ses concurrents. Premièrement, les capacités de génération d’images restent limitées à des styles prédéfinis, contrairement à Midjourney ou DALL-E qui offrent une flexibilité créative bien supérieure. De plus, les outils de réécriture et de résumé de texte manquent encore de finesse et ne rivalisent pas avec ceux proposés par ChatGPT ou Claude.
Les fonctionnalités annoncées lors de la WWDC24 arrivent par ailleurs au compte-gouttes. Certaines, comme l’intégration avancée dans Mail ou l’amélioration des transcriptions vocales, ne seront disponibles qu’en 2025. Cette mise en œuvre progressive traduit une approche prudente, certes caractéristique d’Apple, mais qui déçoit les utilisateurs habitués à l’innovation rapide dans le domaine de l’IA.
En outre, les modèles linguistiques d’Apple Intelligence présentent des limitations notables. Ils ne peuvent pas effectuer de recherches web en temps réel ni accéder à des informations actualisées comme le font ChatGPT ou Gemini. Cette restriction diminue considérablement leur utilité pour les requêtes nécessitant des données récentes.
Disponibilité restreinte selon les régions
Un autre frein majeur à l’adoption d’Apple Intelligence réside dans sa disponibilité géographique limitée. Actuellement, seuls quelques marchés privilégiés comme les États-Unis bénéficient de l’ensemble des fonctionnalités. L’Europe, par exemple, doit attendre une adaptation aux réglementations locales, notamment au RGPD.
Cette disparité régionale crée une expérience utilisateur à deux vitesses. Tandis que certains marchés profitent d’une IA relativement complète, d’autres doivent se contenter de versions amputées de leurs fonctions les plus avancées. Pour les utilisateurs français, cela signifie potentiellement une attente prolongée avant de bénéficier pleinement de l’écosystème d’intelligence artificielle d’Apple.
La barrière linguistique constitue également un obstacle significatif. Bien que l’anglais soit parfaitement pris en charge, les performances dans d’autres langues, y compris le français, demeurent inégales. Les nuances linguistiques et les expressions idiomatiques posent encore problème, ce qui limite l’expérience des utilisateurs non anglophones.
Siri toujours en retrait face à la concurrence
Malgré les promesses d’amélioration grâce à Apple Intelligence, Siri reste significativement en retard par rapport à ses concurrents directs. L’assistant vocal d’Apple peine toujours à comprendre les requêtes complexes ou formulées naturellement, là où Google Assistant excelle dans la compréhension contextuelle des conversations.
Les tests comparatifs montrent que Siri répond correctement à environ 70% des questions simples, alors que Google Assistant atteint près de 90%. Cette différence s’accentue davantage pour les requêtes complexes ou nécessitant une compréhension du contexte précédent.
Par ailleurs, les capacités proactives de Siri demeurent limitées. Contrairement à Alexa qui peut suggérer des actions basées sur les habitudes de l’utilisateur, ou Google Assistant qui anticipe les besoins grâce à l’analyse de données, Siri reste principalement réactif. Cette faiblesse réduit considérablement son utilité quotidienne et son intégration fluide dans les routines des utilisateurs.
La mémoire conversationnelle de Siri constitue un autre point faible majeur. Alors que les assistants concurrents peuvent maintenir le contexte d’une conversation sur plusieurs échanges, Siri perd souvent le fil, obligeant l’utilisateur à reformuler entièrement ses demandes. Cette limitation fondamentale nuit à l’expérience utilisateur et donne l’impression d’un assistant artificiel figé dans une conception dépassée.
Ainsi, malgré l’introduction d’Apple Intelligence, la firme de Cupertino fait face à des défis considérables pour combler son retard dans le domaine de l’IA. Ces limitations expliquent en partie pourquoi une acquisition stratégique comme celle de Perplexity pourrait s’avérer cruciale pour l’avenir de l’intelligence artificielle d’Apple.
Perplexity : une solution stratégique pour Apple IA

Face aux défis d’Apple en matière d’IA, Perplexity apparaît comme une solution stratégique idéale pour combler rapidement le retard accumulé. Cette startup américaine, fondée en 2022, a développé une technologie qui pourrait transformer l’écosystème d’intelligence artificielle d’Apple.
Un moteur de recherche conversationnel performant
Perplexity se distingue par son approche novatrice de la recherche en ligne. Contrairement aux moteurs traditionnels qui se contentent de lister des liens, ce « moteur de réponses IA » fournit des résultats argumentés et sourcés. Son système de génération augmentée de récupération (RAG) effectue des recherches en temps réel sur le web, puisant dans diverses sources comme les sites d’information et les bases de données académiques.
La technologie de Perplexity s’appuie sur des modèles d’IA puissants tels que GPT-4 et Claude 3 pour comprendre les questions et synthétiser l’information. Sa fonction « Deep Research » analyse des centaines de sources pour produire des rapports détaillés et bien organisés. Cette capacité à aller au-delà des résultats superficiels en fait un outil particulièrement précieux pour l’écosystème Apple.
Une interface déjà proche de l’univers Apple
L’application Perplexity pour iPhone, compatible avec iOS 16 et versions ultérieures, s’intègre remarquablement bien à l’environnement Apple. Elle peut contrôler de nombreuses applications natives : jouer de la musique sur Apple Music, définir des rappels, programmer des événements dans le calendrier ou afficher Apple Maps.
Par ailleurs, l’assistant vocal de Perplexity surpasse déjà Siri sur plusieurs aspects. Il permet notamment de rédiger des emails, d’accéder au calendrier et de réserver des restaurants via des applications comme OpenTable. Son « écoute persistante » constitue une innovation majeure : l’assistant continue d’écouter la voix de l’utilisateur même après avoir quitté l’application, maintenant ainsi le contexte de la conversation.
Un produit prêt à l’emploi et apprécié du public
Perplexity offre plusieurs avantages stratégiques pour Apple :
- Une technologie immédiatement opérationnelle, contrairement au développement interne qui prendrait des années
- Une équipe de talents spécialisés en IA qui pourrait revigorer la division d’Apple
- Un modèle économique freemium éprouvé, avec une version premium à 20$ par mois
- Des partenariats établis avec des médias à travers le monde
Le dernier tour de financement a valorisé Perplexity à 14 milliards de dollars, un investissement significatif mais accessible pour Apple. Cette acquisition permettrait à la firme de Cupertino de réduire sa dépendance à Google, qui lui verse actuellement plus de 20 milliards de dollars par an pour être le moteur de recherche par défaut dans Safari.
En outre, l’intégration de Perplexity dans l’écosystème Apple fournirait une solution immédiate aux limitations actuelles de Siri. Contrairement à d’autres acquisitions potentielles, Perplexity propose un équilibre optimal entre coût, maturité technologique et compatibilité avec la philosophie d’Apple centrée sur la protection de la vie privée.
Pourquoi Perplexity est un meilleur choix que ses concurrents
Si Apple souhaite accélérer sa stratégie d’intelligence artificielle par une acquisition, plusieurs options s’offrent à elle. Cependant, l’analyse des différents acteurs du marché révèle que Perplexity présente des avantages uniques par rapport à ses concurrents.
OpenAI et Anthropic : trop chers ou trop liés à d’autres géants
Les géants de l’IA générative présentent des obstacles majeurs à une acquisition. OpenAI, avec sa valorisation astronomique de 300 milliards de dollars, représenterait un investissement démesuré, même pour Apple qui dispose de « seulement » 130 milliards de liquidités. Par ailleurs, les liens étroits entre OpenAI et Microsoft compliquent davantage une éventuelle transaction.
Anthropic (Claude) constitue une alternative intéressante mais également problématique. Bien que sa valorisation de 60 milliards de dollars soit plus raisonnable, elle mobiliserait néanmoins près de la moitié des liquidités d’Apple. De plus, ses partenariats existants avec Amazon et Google soulèvent des questions de conflits d’intérêts potentiels. Sans oublier que l’acquisition de l’un de ces grands acteurs attirerait inévitablement l’attention des régulateurs antitrust.
Des start-ups moins avancées technologiquement
D’autres start-ups spécialisées en IA comme Sierra AI, Cohere, Databricks ou Mistral présentent des limitations significatives. Leurs recherches sont généralement moins avancées et leurs résultats concrets insuffisants pour les besoins d’Apple. Mistral, bien que prometteuse, se concentre davantage sur les modèles haute performance à portée scientifique, s’éloignant ainsi du grand public.
Aucune de ces entreprises ne propose actuellement de produit aussi abouti et prêt à l’emploi que Perplexity, particulièrement dans le domaine de la recherche conversationnelle, essentiel pour améliorer Siri et l’écosystème iOS.
Perplexity : un bon équilibre entre coût, taille et potentiel
Perplexity représente une cible d’acquisition idéale pour plusieurs raisons stratégiques. Premièrement, son produit est déjà opérationnel et apprécié du public, avec plus de 15 millions d’utilisateurs. Son interface intuitive et sa commande vocale s’alignent naturellement avec l’expérience utilisateur Apple.
En outre, l’équipe de Perplexity, composée de 250 employés, présente une taille optimale : suffisamment importante pour apporter une expertise substantielle, sans être trop complexe à intégrer dans la structure d’Apple.
La valorisation de Perplexity à 14 milliards de dollars représente un investissement significatif mais raisonnable pour Apple. Cette acquisition permettrait d’obtenir une technologie de pointe à un prix bien inférieur à celui des géants comme OpenAI ou Anthropic, tout en bénéficiant d’un produit mature avec un modèle économique freemium éprouvé (20 $ par mois pour l’offre Pro).
Ce que l’intégration de Perplexity changerait pour Apple
L’acquisition de Perplexity par Apple transformerait radicalement les capacités d’intelligence artificielle de la marque à la pomme. Cette fusion stratégique créerait des synergies techniques et commerciales qui pourraient propulser Apple au premier rang de l’IA conversationnelle.
Vers un moteur de recherche Apple natif
L’intégration de la technologie Perplexity permettrait à Apple de développer enfin son propre moteur de recherche. Contrairement aux solutions traditionnelles qui renvoient vers des liens, ce système fournirait directement des réponses précises et contextualisées. La technologie RAG (Retrieval Augmented Generation) de Perplexity, qui analyse en temps réel des centaines de sources web, offrirait aux utilisateurs d’Apple une expérience de recherche révolutionnaire.
Cette fonctionnalité s’intégrerait parfaitement dans Safari, transformant le navigateur en assistant intelligent capable de comprendre les intentions complexes des utilisateurs. De plus, cette intégration respecterait les standards élevés de confidentialité qu’Apple défend depuis toujours.
Amélioration rapide de Siri et de l’écosystème iOS
Siri bénéficierait immédiatement des capacités conversationnelles avancées de Perplexity. L’assistant vocal d’Apple gagnerait notamment en mémoire contextuelle, permettant des échanges plus naturels et prolongés. La fonction d’écoute persistante de Perplexity éliminerait également la frustration de devoir réactiver l’assistant pour chaque nouvelle requête.
Par ailleurs, l’intégration améliorerait considérablement les interactions avec les applications natives d’iOS. L’écosystème entier deviendrait plus intelligent, avec une capacité accrue à automatiser des tâches complexes comme la rédaction d’emails, la programmation d’événements ou la recherche d’informations spécifiques dans les documents.
Réduction de la dépendance à Google
Actuellement, Apple reçoit entre 15 et 20 milliards de dollars annuellement de Google pour que ce dernier reste le moteur de recherche par défaut sur Safari. Cette relation de dépendance limite la liberté stratégique d’Apple dans le domaine de la recherche en ligne.
L’acquisition de Perplexity pour 14 milliards de dollars représenterait donc un investissement rapidement rentabilisé. En effet, Apple pourrait progressivement réduire sa dépendance à Google tout en développant une solution de recherche distincte et innovante. Cette autonomie renforcerait également la position d’Apple face aux régulateurs qui scrutent de plus en plus les relations entre géants technologiques.
Conclusion
L’acquisition de Perplexity représente donc une opportunité stratégique exceptionnelle pour Apple. Face à un retard considérable dans le domaine de l’intelligence artificielle, la firme de Cupertino doit agir rapidement et de manière décisive. Nous avons vu que les limitations actuelles d’Apple Intelligence et de Siri nécessitent une solution externe plutôt qu’un développement progressif interne.
Valorisée à 14 milliards de dollars, Perplexity offre un équilibre parfait entre coût raisonnable et technologie avancée. Cette acquisition coûterait à peine 5% des liquidités d’Apple tout en apportant une technologie immédiatement opérationnelle. Contrairement à d’autres options comme OpenAI ou Anthropic, beaucoup trop onéreuses ou liées à des concurrents, Perplexity présente l’avantage d’être indépendante et parfaitement alignée avec l’écosystème Apple.
Les bénéfices seraient multiples et significatifs. Premièrement, Apple pourrait enfin développer son propre moteur de recherche conversationnel, transformant radicalement l’expérience utilisateur sur ses appareils. Deuxièmement, Siri gagnerait immédiatement en pertinence et en capacités contextuelles. Enfin, cette acquisition réduirait progressivement la dépendance d’Apple envers Google, renforçant ainsi son autonomie stratégique.
Sans aucun doute, l’avenir d’Apple dans l’intelligence artificielle dépendra de décisions audacieuses prises maintenant. La question n’est plus de savoir si Apple doit acquérir Perplexity, mais plutôt quand cette acquisition aura lieu. Le temps presse alors que les concurrents continuent d’avancer à grands pas dans ce domaine crucial pour l’avenir de la technologie.